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Le célèbre trio de la saga avec qui beaucoup ont grandi : Harry Potter (Daniel Radcliffe), Ron Weasley (Ruper Grint) et Hermione Granger (Emma Watson).

Alors que la pièce cartonne en Angleterre, le Jefferson Post ne serait pas contre une nouvelle adaptation de la saga culte mais dans un autre format. Explications. (ATTENTION SPOILERS si vous n’avez lu les livres ou vu les films)

Par Red Spell

Pour ceux qui ne connaissent pas, commençons par rappeler son histoire : Harry Potter, jeune orphelin à lunettes rondes de dix ans et malmené chez son oncle et sa tante, reçoit la visite d’un demi-géant lui apprenant qu’il est un sorcier, venant d’être accepté à Poudlard, la prestigieuse école de magie où ses parents y ont tout appris (malgré le fait que chaque année, il se passe toujours quelque chose là-bas, au point de fermer l’école in extremis, mais on chipote !). Chaque année, nous le retrouverons dans cette école avec ses amis Ron et Hermione, prêts à tout pour empêcher le retour de Voldemort, célèbre mage noir responsable de la mort de ses parents et de son étrange cicatrice en forme d’éclair sur le front.

Durant les sept années qui l’attendent à l’école, Harry va rencontrer de nombreuses créatures magiques, des sorts à couper le souffle, des professeurs étranges, des lieux spectaculaires et un univers sombre des sorciers bien plus effrayant qu’on ne le croit.

La génération des années 2000 a grandi autant avec les livres qu’avec les films de la saga culte de la britannique J.K. Rowling. Sept livres d’un univers rocambolesque et d’une imagination débordante, adaptés en huit films par Warner Bros. qui nous ont tantôt déçus tantôt fait frissonner (Pour en savoir plus sur notre avis sur les films, rendez-vous plus bas).

D’après le site spécialisé Box Office Mojo, les huit films du petit sorcier rassemblent un box office total de 2, 386 milliards de dollars rapportés aux Etats-Unis pour sa société de production !

Toujours à la recherche de son prochain succès à la Harry Potter (Disney/Marvel occupant sans cesse les Top 5 au box office mondial), il n’est pas impossible que la Warner souhaite bientôt recommencer la franchise. Mais, l’industrie du cinéma hollywoodien n’en faisant qu’à sa tête et ne laissant pas de chance aux créations novatrices et à risques, et refusant les adaptations de 4h (ce qui était plus courant dans les années 30 à 60), et si Harry Potter pouvait être réadapté en série ?

Game of Thrones devait à la base être en film mais cela s’était finalement avéré impossible et George R. R. Martin s’est tourné vers le petit écran, nouvelle mine d’or des fictions. Pourquoi pas Harry Potter ? La logique voudrait qu’un tome soit l’équivalent d’une saison. Alors la série Harry Potter pourrait être adapté en sept saisons de quarante minutes, pourquoi pas ? Ainsi, nous aurions une adaptation plus fidèle et un univers bien mieux retranscrit.

Qu’est-ce qui ne va donc pas dans les films ?

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Image du film Harry Potter et l’Ordre du Phénix

 

Chaque volet est aussi imprévisible que les dragées surprises de Bertie Crochue. Récapitulons :

  • Harry Potter à l’école des sorciers et la Chambre des Secrets (2001 et 2002) : tous deux réalisés par Chris Colombus, ils respectent au chapitre près les deux premiers bouquins. Seul reproche qu’on ferait : l’ambiance un peu trop « Maman j’ai raté l’avion ». Du Colombus, quoi.
  • Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (2004) : la meilleure adaptation de la saga ! Et pourtant, le livre a été un peu haché menu (l’Éclair de Feu, l’arrivée de Cho, etc..). Mais la mise en scène génialissime d’Alfonso Cuaron – qui nous a donné aussi l’incroyable Gravity – nous transporte et nous fait rentrer enfin dans l’univers sombre du petit sorcier, le tout avec une bande-son décoiffante.
  • Harry Potter et la Coupe de Feu (2005) : ici, c’est la réalisation qui peine. Tant de scènes magnifiques qu’angoissantes dans le bouquin qui sont soit écourtées, soit supprimées (le match de la coupe du monde de quidditch, la folie de Croupton, l’intrigue de Rita Skeeter, le bal de Noël…). Autant chez Cuaron c’est époustouflant, autant ici c’est médiocre, ce qui fait que si l’on n’est pas attentif ne fût-ce que pour une seule scène, on ne comprendra pas la suite. Tout va trop vite, c’est dommage. Une demi-heure de plus, et cela aurait été presque parfait !
  • Harry Potter et l’Ordre du Phénix (2007) : bâclé et paresseux, sûrement le plus mauvais des huit films. Comment la Warner a-t-elle pu imposer un livre de mille pages adapté en 2h15, soit le plus court des volets ? Apparemment, une rumeur courait comme quoi la version « director’s cut » (la version réalisateur) aurait pu durer un bon trois heures, non retenu par la Warner. Malgré la présence du professeur Ombrage que l’on adore détester, où sont passées ces scènes d’anthologie du livre ? Harry interdit de quidditch à vie, les premiers pas de Ron à ce sport, Ron et Hermione devenus préfets, l’intrigue de Percy Weasley, Harry ripostant aux rumeurs grâce à son interview avec Rita Skeeter, l’arrivée de Lily Potter dans le passé de Rogue, le sort de l’amie de Cho voulant révéler l’armée de Dumbledore, Kreattur qui a fait croire à Harry que Sirius était en danger, la salle des Cerveaux et surtout… la crise d’adolescence d’Harry. On attendait tellement cette fameuse scène à la fin du livre où il casse à mains nues le bureau de Dumbledore sous excès de rage. Las ! Nous sommes privés de tous ces moments forts.
  • Harry Potter et le prince de Sang-Mêlé (2009) : pour le coup, on a l’impression que les producteurs ont un peu abusé des philtres d’amour… Ça s’embrasse de tous les côtés, même dans les passages sombres. Le verbe « bécoter » est même plus prononcé dans le film que le mot « magie » ! Au point de délaisser les retours dans le passé de Voldemort, où deux passages sur les cinq sont retenus. Un point positif : la mise en scène qui s’améliore, il était temps !
  • Harry Potter et les reliques de la mort Parties 1 & 2 (2010 et 2011) : enfin on s’approche d’une réalisation et d’une qualité proches du film d’Alfonso Cuaron. Beaucoup reprochaient à la production d’avoir fait le film en deux parties pour gagner plus d’argent. Certes, mais grâce à ces deux parties, tout est respecté ! Tout est quasiment là, et parfois même mieux que ce que l’on attendait (mention spéciale à la scène où Neville Londubat se débarrasse du dernier Horcruxe). Mais la mauvaise adaptation des derniers films se ressent dans ces deux derniers. Un exemple : comme par enchantement, on découvre Harry avec son miroir à Double Sens, accessoire indispensable à l’intrigue, cadeau qu’était censé lui faire Sirius dans le tome 5 et qui n’apparaît pas dans sa version film. Dommage, presque un sans-faute !

Après cette analyse, si une chaîne de télévision américaine avait la belle lubie d’adapter la saga, on aurait tout d’inclus, voire même plus que ce que l’on attendrait : l’esprit frappeur Peeves, la S.A.L.E créée par Hermione et son combat pour la liberté des Elfes (intrigue primordiale pour mieux comprendre le personnage), Charlie Weasley (à peine mentionné dans les films alors qu’il est plus important dans les livres), le but de la carte du Maraudeur, l’histoire intégrale de Voldemort, le passé de Dumbledore… Sans oublier que les personnages secondaires, le point fort d’Harry Potter, seraient bien plus mis en avant en série. On attacherait ainsi beaucoup plus de temps à leurs conflits, leur souhait d’exercer un métier une fois adulte… Un élément qui donne envie de s’attacher encore plus à eux (même Drago Malefoy, si si !).

Bref, tout l’univers de J.K. Rowling serait magnifiquement transposé, chaque détail pourrait être présent, pour le plus grand bonheur des fans, qui (re)découvriraient la saga. Et qui sait ? Peut-être que l’histoire de la pièce sera aussi adaptée ? Affaire à suivre !

 


Et la pièce dans tout ça ?


D’après Wikipédia, le synopsis de Harry Potter et l’Enfant Maudit aurait été dévoilé fin 2015 :

Être Harry Potter a toujours été difficile et ce n’est pas plus simple maintenant qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, en plus d’être marié et père de trois enfants scolarisés.
Pendant qu’Harry se débat avec son passé, son plus jeune fils, Albus, lutte contre le poids de l’héritage familial qu’il n’a jamais désiré. Alors que le passé et le présent se mêlent, père et fils apprennent la dérangeante vérité : parfois, les ténèbres viennent d’endroits inattendus.

D’après Louise Grenadine, blogueuse lyonnaise lifestyle très populaire et addict professionnelle d’Harry Potter, le bouquin n’est signé pas J.K. Rowling et cela se sent. Enfin, le Washington Post donne également son avis sur l’oeuvre (en anglais) et apparemment, beaucoup d’éléments de l’intrigue contredisent certaines morales du bouquin. D’autres décrédibilisent même certains personnages emblématiques. Bref, question critiques, c’est mi-figue mi-raisin…

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